La poésie n'est pas une compétition
Nous parlons étalons déballons nos soucis
Apprenons à relire les mêmes ennuis
Elle fait de nos vies une autre partition
Maintenant que l'écran nous permet d'échanger
Nous prenons des richesses de nos concurrents
Nous partageons des joies espérons des moments
Nous pouvons nous écrire même nos retrouver
Mais vient le clic qui nous éloigne sans raison
Il s'envole devient solitaire pardon
Il cherche seulement la lecture leçon
Mais vit son envolée sans aucune passion
Premier le premier jour et dernier le second
Ça nous donne l'envie d'améliorer nos noms
Enfin si nous voulons nous faire un prénom
Arrêtons nos icônes et demandons pardon
Si nous devons voter évitons nos poèmes
Recherchons la gaîté qui transgresse nos veines
Animons nos paroles de couleurs humaines
Et que notre vie soit un monde bohème